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La légende

Le marmiton

Avec la construction du chemin de fer qui reliait le beau Canada de l’Est à l’Ouest, un flot de travailleurs chinois fit son entrée au pays. Un de ces travailleurs élut domicile sur le bord de la Rivière Missisquoi, près d’Eastman.  Il ouvrit une petite cantine où l’on pouvait déguster poulet général Tao, Chow Mein, Egg Rolls, soupe Tom Yum, Dumplings et Kimchis. Eh non, le pâté chinois n’était pas l’un d’eux!  

En cette fin des années 1800, ces mets tranchaient radicalement avec les repas traditionnels des habitants.  Parlons-en donc des habitants!  Des gens au cœur pur, travaillant fort sur leur terre du matin jusqu’au soir, à essayer de faire pousser des légumes au milieu de la roche!  Toujours les mêmes us et légumes, euh.... coutumes, priant le p’tit Jésus que la récolte soit généreuse et en tout point pareille à celle de l’année précédente.  Ces habitants n’aimaient rien moins que le changement. 

Le jour où Le Marmiton s’installa, on jasa beaucoup. Il fut pris à parti, on se méfiait des odeurs inconnues qui flottaient autour de la cantine. Que quelques allumés, à la barbichette excentrique, et à la langue fourchue s’étaient risqués et saluaient maintenant haut et fort ce vent du changement!  Ils ne se gênaient pas pour aller se repaître des plats exotiques du Marmiton et faire aller le bruit qu’on en sortait frais et rajeunis. Le plaisir était d’autant plus intense que ces gueuletons finissaient souvent près d’un feu, à jaser de tout, de rien, et des contrées lointaines  d’où venait le Marmiton. L’écho des rires finit par se rendre jusqu’au village, et sans plus de détour rapporta la rumeur de l’existence du « p’tit spécial ».   

Le Curé et sa horde de dévots, ne se pouvant plus de curiosité, se portèrent volontaires pour aller percer le mystère du « p’tit spécial ».  Aussitôt arrivés à la cantine, les odeurs de gingembre, de coriandre, de fenouil, de poivre, de citronnelle émanant de la cuisine prirent d’assaut leur odorat. C’est l’eau à la bouche que la tablée de bonnes gens s’enhardit à demander le « p’tit spécial ».  Le Marmiton, empressé de satisfaire leur désir, revint avec de petits rectangles qui dégageaient une odeur citronnée.  Ils croquèrent tous en même temps, et recrachèrent tous en même temps.  Le Marmiton, ahuri, se demanda pourquoi ils avaient tenté de manger « le petit spécial » qui servait à se laver les mains, pas à manger! Comme quoi, avant de juger, il est préférable d’essayer! 

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