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CHRONIQUES DE PASSATION D’UNE PETITE ENTREPRISE 5e partie

CHRONIQUES DE PASSATION D’UNE PETITE ENTREPRISE 5e partie  

Ici Marie-Eve Lejour, présidente et fondatrice de la Savonnerie des Diligences. Si vous le permettez, je vous partage ici l’histoire du transfert de la Savonnerie dont la production sera bientôt assurée par l’équipe d’Anne Bastide de J’habite chez mon chat, à St-Raymond. Vous avez manqué un chapitre? Il se trouve ici : https://savonneriediligences.ca/.../passation-de-la... 

no 18 Se rapprocher de son rêve  

Cette semaine, je suis à plein dans les visites d’usine. Vous avez répondu OUI à mon invitation et je vis de très beaux moments de partage. Je reçois énormément d’amour, aussi. Je suis très reconnaissante. Les gens qui viennent visiter connaissent la Savonnerie, l’aiment de tout cœur, et veulent connecter avec le produit qu’ils utilisent au quotidien. J’ai eu la chance d’avoir des amis qui sont venus, aussi, avec leur famille.  

Zaki, Le plus jeune fils de Josée, une amie de longue date, est fasciné depuis longtemps par l’univers d’Eric Chouteau. Je pense que le style qu’Eric a développé pour la Savonnerie est vraiment exceptionnel et a largement contribué à notre succès – on a réussi à être plus connus car on était plus « reconnus ». Son souci du détail et sa grande intelligence du média ont mis tellement d’amour dans le produit que ça a rayonné dans les quatre coins du Québec. Zaki, 12 ans, dessine façon Chouteau et invente des personnages : la Rouquine, le Marcheur des bois, le Génie, le Guitariste, la Voyante. Il créé des personnages et les marie à des recettes de savons imaginées. Il créé des mondes. En pandémie, il a beaucoup dessiné, me racontait sa mère Josée. En tant que « mère sévère », elle avait limité le temps d’écran, et les enfants se sont mis à des activités créatives. Tiens donc… 

Zaki m’avait envoyé, il y a quelques années, une lettre avec une série de dessins. Ça m’avait tellement bouleversée, chavirée de bonheur… voir que nos savons et l’univers d’Eric pouvait inspirer un jeune, l’amener à créer lui aussi. Je me suis dit, un jour, il faut absolument qu’ils se rencontrent! 

À l’approche des dernières visites d’usine, j’ai parlé du projet à Josée. Puis à Eric. Tout le monde a fait de la place dans son horaire, et la rencontre a eu lieu hier. C’était un moment magique, délectable… Zaki et sa famille étaient réunis autour d’Eric qui leur a partagé ses débuts, son parcours, sa passion. J’ai appris beaucoup de choses moi aussi. Le partage d’un parcours entrepreneurial est toujours riche, et pour les trois enfants de Josée et Richard, arriver à toucher un rêve de plus près, c’est très inspirant. Cette rencontre restera marquée à jamais dans nos cœurs. 

Dans la perte, dans les transitions, il y a toujours des opportunités de faire autrement. Si, au passage, on touche des rêves, il me semble que tout devient plus doux… 

 

no 19 L’AMOUR et seulement L’AMOUR 

Le Comptoir d’usine est maintenant fermé. Un record. À peine plus de 60 jours d’ouverture… et ce lieu a été un véritable succès. Il aurait pu avoir une longue vie. Faut juste pas s’arrêter à penser à ça.  

Samedi le 9 mars, notre dernière journée, fut à la hauteur du reste de notre histoire – intense en émotions et gorgée d’amour. Tellement d’amour. La communauté qui gravite autour de la Savonnerie - collègues, partenaires, clients, amis, voisins – est venue rendre hommage à la mémoire du lieu et nous aider à tourner cette page d’histoire. Acheter les derniers savons faits ici. Manger de la tire d’érable au passage. Me faire un câlin. S’imprégner du lieu (et de l’odeur) pour garder l’image au fond du tiroir de son cœur.  

Ça m’aura pris plus de 24h pour trouver quelques mots à mettre sur l’intensité de ce que j’ai vécu – tout du beau. Même si la fin du Comptoir, comme toute fin d’activité, voulait également dire que des collègues précieux nous quittent. On ne le réalise pas tout à fait. D’ailleurs, on se dit qu’ils sont juste partis en vacances, qu’ils vont revenir. Ils étaient là, samedi. Ils se sont fait un petit party dans la salle d’employés. C’était beau à voir. Et dimanche prochain, on va tous visiter notre partenaire Le Refuge Lobadanaki et voir des animaux. Ça aussi, ça guérit le cœur. Voir la vie qui circule.  

Parce que peu importe ce qui arrive, le lac Orford va probablement caler cette semaine ou la suivante (plus d’un mois en avance, c’est fou!). Les fleurs vont repousser au printemps. La vie va suivre son cours.  

On devait fermer le Comptoir d’usine même s’il nous reste des savons et des produits à vendre et qu’on le fera via le site Web et les points de vente jusqu’au 30 avril. Ensuite, c’est Anne Bastide et son équipe qui prendront la relève, à compter du 1er mai. Il y a une stratégie à mettre en œuvre pour assurer la continuité. On ne veut pas de tablettes de magasins vides chez nos dépositaires. Couper une activité d’affaire, ça voulait aussi dire qu’on se permet de concentrer nos efforts sur les autres activités.   

Je ne pourrai jamais assez remercier tous les gens qui sont venus samedi, cette semaine, cette année, souvent, parfois, chaque année, le printemps, l’été, l’automne, l’hiver, une seule fois. Merci de votre amour. C’est ce qui me reste de votre passage. 

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